英文摘要 |
Roland Barthes, dans une émission radiophonique de 'France-Culture' 13.03.1973), soulignait la nouvelle tendance de l'enseignement qui, de nos jours, vise plus à apprendre à lire qu'à écrire; c'est dans cette ligne, pour aider à lire et à mieux lire que viennent s'ajouter ces quelques pages à ma modeste contribution de l'an dernier dans ce même 'Journal of Humanities'. Ouvrons aujourd'hui Thérèse Desqueyroux, ce roman qui fut couronné comme l'un des douze meilleurs du siècle par un jury présidé en 19 50 par un connaisseur en la matière, la célèbre auteur de Retraite Sentimentale, Vagabonde, Naissance du Jour, Madame Colette, au style merveilleux et aux images superbes, qui sut dans l'écrivain Mauriac couronner un grand poète. Le texte de Baudelaire, cite en exergue, suffisait d'ailleurs à nous rendre attentif à la résonance poétique de ce roman, poétique toute baudelairienne, quvrant sur une secrète symbolique à déchiffrer. Le Noeud de Vipères faisait jouer 'les rayons et les ombres' pour évoquer joies et tempêtes du coeur d'un homme avare. Dans Thérèse Desqueyroux, c'est à un autre registre d'images que fait appel l'auteur pour nous introduire par un étonnant pouvoir de suggestion dans les dédales d'une introspection toute freudienne. La technique de ce roman d'atmosphère est très remarquable et mérite que nous nous y arrêtions quelque peu. |