英文摘要 |
Philosophe, théologien, philologue, historien et mathématicien, Leibniz ne pouvait que s'intéresser au problème de la langue universelle. Sa recherche d'une telle langue l'amena à poser le problème de l'origine des langues et du fondement ontologique du language. C'est avec Leibniz que s'opère dans l'Europe des Lumières, le clivage entre les notions de langue et langage. Cette opposition entre langue, moyen de communication logique, abstrait et langage, reflet d'un logos divin, se retrouvera, plus de deux siècles plus tard, dans les écrits d'un membre de l'Ecole de Francfort, Walter Benjamin. Peu nouvelle en soi, puisque déjà en germe chez les présocratiques, cette distinction devait marquer au début du siècle, la séparation, dans les études sur le langage, entre linguistique et psychanalyse, séparation que le poststructuralisme s'efforce actuellement d'atténuer. |