英文摘要 |
This article points to the existence of sororate marriage and marriage-based alliances among the upper class of the Han dynasty and argues that such a phenomenon showcased the legacy of sororal polygyny in Zhou dynasty aristocratic society. Based on received texts, the article first indicates that in the Han period, both the imperial lineage and other royal families practiced sororate marriage with powerful or esteemed families; the imperial house of the Eastern Han even built up an alliance with important families in Fufeng 扶風 via sororate marriage. The article then uses the archaeological evidence from Tomb 10 at Dayun Hill 大雲山 to suggest that the tomb was likely to have been for a member of an esteemed family in the Qi 齊國. The uncommon local family names of those interred in Tombs 2 and 12 allow us to further postulate that these people were also from esteemed families in the Qi, meaning that sororate marriage alliances may have also existed among the Western Han.|L'auteur de cet article, en s'appuyant sur les textes anciens à avoir survécu, montre que la famille impériale et celles des rois d'époque Han pratiquaient la polygamie sororale avec divers grands clans ou des familles puissantes. La famille impériale (des Han orientaux) établit même des liens avec les grandes familles de Fufeng 扶風grâce aux alliances sororales. Il utilise ensuite les données archéologiques de la nécropole de la montagne Dayun 大雲山 et montre que la tombe 10 est la plus ancienne connue à témoigner de la pratique du sororat entre familles royales et grands clans. En s'appuyant sur la forte territorialité de patronymes rares, il déduit que la princesse consort de la tombe 2, ainsi qu'une concubine impériale devaient très vraisemblablement être des filles issues de grands clans de la région Qi 齊. Il semble que ces grands clans maintenaient un réseau d'alliances matrimoniales. En bref, le sororat et le réseau d'alliances matrimoniales des classes supérieures des Han peuvent être considéré comme des traces de la polygamie sororale de la société aristocratique des Zhou. |